lundi 14 mai 2007

résumé de la ficelle de guy de maupassant

dans un petit village là ou s'anime un marché par les habitants de l'entourage, on voit s'acccumuler des paysans, des paysannes, Maitre Hauchecorne est un paysan écome d'esprit, dans son chemin il apperçut une ficelle par terre et la ramassa pensant qu'elle servirait à qqc. lorsequ'il levait la tête, il vit Maître Malandain, son rival. Pris par un sentiment de hnte d'etre vu dans une telle situation par son ennemi,M Hauchecorne cacha vite la ficelle et faisait semblant de honte ....

dimanche 13 mai 2007

La Vie mode d’emploi

Georges Perec était un écrivain faisant partie de l’OuLiPo (ouvroir de littérature potentielle) ; l’OuLiPo, consiste a produire des textes en se fixant des contraintes (par exemple écrire un livre sans utiliser la lettre E, ou bien faire le contraire écrire un livre en n’utilisant que la lettre E et en ignorant toutes les autres voyelles), mais ces contraintes ne doivent pas étouffer le texte, certaines fois le lecteur peut passer à côte d’une de ces contraintes sans s’en rendre compte…

Avant d’attaquer le résumé, je donne ici quelques noms d’auteurs (et quelques titres de livres) qui ont fait partie de l’OuLiPo : Raymond Queneau (les Fleurs Bleues, Exercices de styles…), Italo Calvino (le vicomte pourfendu, le chevalier inexistant), Harry Mathews …


Voici le résumé :

Ce serait l’histoire d’un immeuble dans une rue de Paris ; avec la vie de ses occupants anciens ou présents…Ce serait aussi l’histoire de Bartlebooth un riche Anglais vivant dans un de ses appartements. Cet Anglais aurait un projet de vie : apprendre pendant dix ans l’art de peindre des aquarelles, puis de voyager pendant 20 ans et de peindre les ports des villes où il est allé, de les envoyer à un vieux monsieur (habitant aussi dans l’immeuble) pour qu’il en fasse des puzzles, puis une fois revenu de ses voyages, Bartlebooth reconstruirait ses puzzles pendant 20 autres années. A la fin de chaque puzzle, il demanderait à un de ses voisins de coller ensemble les pièces du puzzle, d’en extraire l’aquarelle originale (à l’aide d’un processus chimique) et pour finir de brûler la feuille de papier comportant la peinture… Voici le résumé d’une des histoires que compose ce livre…Car la vie mode d’emploi est une véritable machine à composer des histoires ; des histoires courtes, drôles, tragiques, avec des personnages attachants….un petit bonheur…

Pour public averti

Un Pedigree

Enfin, le Modiano de l’année 2005, celui que toute la presse salue. Mais si vous croyez que vous en apprendrez beaucoup sur l’homme, détrompez-vous. D’abord, Modiano n’évoque que sa jeunesse, jusqu’à ses 21 ans (l’âge de la majorité à cette époque). Ensuite, on y retrouve le même effet de « flou » que dans tous ses romans, et ce, en dépit de l’utilisation de documents précis, datés. Comme d’habitude, l’extrême précision finit chez lui par brouiller complètement les cartes. On apprend peu de choses sur ses parents, hormis leurs origines sociales, leur mésentente assez rapide. Au détour d’une phrase, qui pèse lourd, on découvre que le jeune Patrick a perdu son frère cadet à l’âge de douze ans. On sent aussi l’immense besoin d’amour, toujours déçu, vis-à-vis d’une mère « au cœur sec », jamais là, ou si peu. L’éloignement dans des internats. Les relations conflictuelles avec le père. Une douleur perce sous les phrases dénuées de tout pathos.
Très bref, mais assez marquant malgré tout. J’ai été frappée par l’alternance de temps grammaticaux presque antinomiques. Présent de narration, et soudain voici l’imparfait ; et l’on revient au présent. Même effet que le mélange de précision et de zones d’ombre : sommes-nous vraiment dans le récit autobiographique, ou bien un peu à côté ? C’est tout l’art de Modiano. Ce livre semble anodin, et pourtant il laisse une empreinte forte sur le lecteur.

Sur la route

Beat génération: courant littéraire américain allant à l’encontre des “bonnes pensées” de l’Amérique profonde, où les héros de ces livres sont souvent en recherche…Les menant le plus souvent sur des territoires inconnus, voirs immondes pour la société bien-pensante des États-Unis de l’époque : êtres sans travail, limite clochards, drogues, alcool…

Résumé : Dans l’Amérique des années 40/50, Sal Paradise, jeune écrivain se lie d’amitié avec un certain Dean Moriaty…Ce jeune homme épris de liberté lui montrera le chemin de la route, un chemin parsemé de Jazz (Dizzy Gillepsy, Miles Davis…), de vol de voiture, de rire, de femmes, de peines…Mais le seul pour Moriaty et pour Paradise qui peut conduire au It, ou au satory.

Quand ma mère

Cette évocation (probablement autobiographique) de l’enfance de Francine Bouchet, fondatrice des éditions Joie de lire,est menée par petites touches, au fil d’hexasyllabes plus ou moins réguliers. Le père, la mère, les départs en vacances, les grands-parents, le petit village de campagne, les tartines de sucre, tout défile sous les yeux du lecteur, avec plus ou moins de bonheur dans l’expression. Certains poèmes, très réussis, campent un véritable tableau. D’autres agacent parce que l’écriture se relâche inutilement ou devient pédante, l’espace d’une image. Cela dit, la vraie question est : pour quel public ce livre est-t-il écrit ? À mon sens, plutôt un public adulte qu’adolescent…

Seul dans Berlin

Allemagne 1940, alors que le parti Nazi impose sa dictature en France, à Berlin le quotidien suit son train. La factrice distribue les bonnes et les mauvaises nouvelles, les ouvriers vont à leur travail etc.…Les Quangel, un vieux couple, dont le mari travaille à la fabrication de caisse de bois, apprennent la mort de leur fils soldat. Otto Quangel ne peut pas dire qu’il a aimé son fils, bien sûr il ne lui a jamais fait de mal, mais il ne peut pas dire qu’il l’a aimé. Pourtant cette mort va lui donner à réfléchir ainsi qu’une parole malheureuse de sa femme, plus il y pense et plus il se convint de quelque chose d’absolument nécessaire à faire. C’est décider, il écrira sur des cartes postales, qu’il déposera dans des immeubles, ce qu’il pense du partie nazi, pour que d’autres personnes prennent conscience ou que d’autres ne se sentent pas seul dans cette lutte…

Avis : Un livre magnifique, un livre pour ne pas oublier que des Allemands ont aussi lutté contre le nazisme, un livre où les personnages se révèlent Humains.

Les Orangers (suivi de) La boîte à secrets

Deux nouvelles où l’on retrouve tout l’art de Dominique Mainard : écriture sèche, ramassée, poétique, avec un grand pouvoir d’évocation. Plutôt destinées aux adultes ou, à la rigueur, aux grands ados.

NB : ces deux nouvelles sont extraites du recueil Le grenadier (Gallimard, 1997)

La Métamorphose (Die Verwandlung)

Une suite d'instants de vie, pas commune, au premier abord. Un homme se réveille métamorphosé en cafard géant ; un autre qui se cachait la vérité se suicide sur l'ordre de son père ; un cheval du temps d' Alexandre le Grand se réincarne en avocat ; l'histoire d'un médecin de campagne, dur, très dur métier chez Kafka. Puis de courts récits d'une demi-page à quelques pages, pour finir par celui d'un singe suffisamment intelligent pour ne pas finir dans une cage, mais pas assez fou pour vouloir devenir Homme.

189 pages dont il faut parfois relire quelques lignes, même lorsque l'on a l'esprit déjà tortueux. Et sans pour autant en être plus avancé.

Des lignes qui paraissent trop simples pour ne pas cacher quelque chose. Des choses que l'on peut, en cherchant bien, et beaucoup l'ont fait, découvrir, trouver, inventer.

Des lignes qui laissent des portes entrouvertes sous formes de question pour ceux qui n'aiment pas la trop grande simplicité. Du fantastique en demi-teinte pour traiter de la société.

Des moments très intéressants avec un classique.

La Mémoire neuve

Il y a d’abord cette évocation d’un paradis perdu qui vous reste en mémoire, le livre refermé. Paradis perdu de l’enfance, dans la maison familiale au bord de la mer. Il y a ensuite le sentiment d’une trahison ancienne qu’il faut maintenant réparer, comme poussé par un sentiment d’urgence presque inexplicable. Il y a enfin ce long voyage en auto de Julien, le narrateur, héros et traître de cette histoire, avec Romain, son compagnon, silencieux, attentif. Pourtant, le propos est simple, l’intrigue presque banale. Mais il y a là un je ne sais quoi qui marque l’esprit et touche le cœur. Une belle réussite, un premier roman dont on se dit qu’il faudra suivre l’auteur. Pour tous, dès seize ans

Le Maître et Marguerite

L'URSS des années 30. Mikhaïl Boulgakov nous fait une photographie de la gent littéraire, artistique de l'époque, dont il est un élément assez contrarié par ses pairs. Mais ce serait peu dire pour un roman que l'auteur a mis dix ans à écrire, et vraiment pas assez pour tout ce qu'il contient.
Moscou va trembler sous les coups anarchiques de Satan de passage avec quatre de ses amis. Des coups tout aussi philosophiques que réels. Ho oui, quelques maisons vont s'enflammer sous les envies de délires du chat béhémot, oui, des liasses de roubles vont apparaître dans les airs par le bon vouloir d'Azzazello, causant moult troubles. Oui il va y avoir des meurtres, la folie va devenir chose commune et la police moscovite va devoir faire preuve d'une grande tenue d'esprit. Mais tout ceci n'est rien.
Le plus important reste le passé qui rattrape le futur, Satan que l'on découvre sous un angle des plus intéressant, testant où en est l'humain, les dialogues entre Ponce Pilate et le futur Christ, puis Mathieu Levi, la description de la société, toute cette folie qui enfle de ligne en ligne… mais vers où ? Et pour préparer l'arrivée du Maître, celui qui a écrit le livre qui guide tout ce monde. Ou tout simplement pour l'attendre, Dieu ou Le Diable le savent. Pour préparer son arrivée, son sauvetage de la folie par l'amour de Marguerite, puis son départ. Un roman où tout le monde semble gagner, suivant un chemin torturé, mais celui qu'il fallait.

Une présentation chaotique, comme l'est ce livre, pour lequel j'aurais pu tout aussi bien dire… " Lisez-le, prenez le temps de le lire, car je ne sais que dire de lui. "

Le Lapin exterminateur

Résumé :
Le capitaine Radock n’a plus un rond. Son dernier exploit maritime, éperonner un supertanker à fait de lui un exclu des routes navales. Plus d’appartement, pas d’ami, ses deux derniers, Tintouin s’est suicidé à cause d’une sombre histoire de BD et le professeur Tournefol est à Taïwan, plongé dans l’invention d’une bicyclette molle. Dans ces circonstances, cette soirée de noël ne serait pas si grave, s’il avait au moins la possibilité de vider quelques bouteilles de whisky, ou tout autre liquide alcoolisé. Cependant, même cela lui est refusé.
Débute alors une errance à travers Paris, à la recherche de toute occasion de résoudre cette situation de sécheresse buccale.
Accroché à sa fierté de vieux loup de mer, casquette visée sur le crâne, barbe fièrement arborée, le capitaine Radock va où le vent le porte, dans un atmosphère de catastrophe internationale. Et ce sont toute les tares de notre société qui vont être passées en revue, avec la verve d’un homme qui n’a plus que le droit de dire ce qu’il pense, et qui ne s’en prive pas.

Rencontre avec le monde littéraire et ses auteurs aux fades écrits, avec une population à qui seule une consommation aveugle donne encore un semblant de vie. Avec un Paris où le prédateur le plus dangereux, enfin jusqu’à la fin du récit, est la voiture. Mais aussi quelques échanges avec d’irréductibles épaves ou de sombres illuminés. Sans oublier les femmes, qui si, elles, ne le regarde plus, lui, ne se prive pas de les apprécier, œuvres d’art auxquelles il ne peut plus prétendre, même s’il essaie sans honte.

Le capitaine Radock va nous peindre, le temps d’une nuit de fête, la derrière fresque bien désolante d’un société qui ne survivra pas à ses excès.

Extrait
« J’ai compris que le mal ce n’est pas l’ignorance, ni l’erreur, ni même le mensonge, c’est la mauvaise foi. La mauvaise foi est un mur plus long et plus épais que la Grande muraille de Chine, c’est un cimetière intérieur plus vaste que le Désert de Gobi. Ah, ceux qui voient et font semblant de ne pas voir, ceux qui savent et font semblant de na pas savoir, ceux qui comprennent et font semblant de ne pas comprendre ! La mauvaise foi, capitaine, c’est une araignée venimeuse qui tue les justes, les sages et les poètes… Mais si vous accusez la mauvaise foi d’être une assassine, elle vous répondra : « Hein ? Quoi ? Comment ? », en ouvrant de grands yeux, des yeux de mauvaise foi… »

Avis :
Comme je l’ai dis à ma chef, c’est le genre de livre dont le contenu me plaît à deux cents pourcents, mais qui dérangera au mieux, ou déplaira plus certainement à neuf lecteurs sur dix. Même aussi bien écrit que possible, et c’est le cas pour ce livre, personne n’aime beaucoup se voir décrit aussi négativement.
J’ai pris un passage au hasard, ayant perdu les marques page des deux extraits que j’avais choisi durant la lecture…il faudra bien un jour que je me débarrasse de cette mauvaise habitude de ne pas corner les pages… à quand les livres informatiques ;-). Cependant, vu que l’on trouve de quoi extraire à chaque page, ce n’était pas difficile.

Avec une écriture à peine satyrique, plume plongée dans une encre à base de réalité vitriolée, l’auteur mélange texte qui pourrait être pris comme un cours de morale, une dénonciation de notre société d’aveugle volontaires. Un exercice facile que de reprendre les travers de notre civilisation, sans y apporter de solution. C’est vrai. Un livre qui n’apporte pas grand-chose, mais sûrement plus que des histoires à l’eau de rose, où d’autres fictions où tout est beau et fini bien.

Je suis tombé par hasard sur ce livre, l’un des intérêts des bibliothèques, attiré, il est vrai, piégé serait plus exacte, par le titre. Le Lapin exterminateur. Pour une fois que je ne prenais pas un livre de fantasy, il a quand même fallu qu’il y ait une touche de politic-fiction, l’histoire se passant dans un Paris, sur une Terre située dans quelques années. Cette vision futuriste est valable pour certains détails, comme la situation politique internationale, bien qu’au vu des évènements actuels, c’est malheureusement très actuel, ou bien la présence de sniper au cœur de la capitale. Autrement, le reste, c’est bien nous, maintenant. Le « héros », le capitaine Radock, clone du capitaine Hadock des aventures de Tintin (si, si, cela peut être utile de le préciser, tout le monde n’a pas lu Tintin), ne donne pas de leçon. Il ne fait que décrire, avec une verve délirante et sans exagération, même si la généralisation du discours laisse peu de place à l’échappatoire pour le lecteur. D’où la première phrase de cet avis.

Une chose m’a pourtant dérangé : un passage sur le terrorisme, qui m’a laissé un goût amer entre mes synases dédiées à la lecture.

En tout cas, voilà un livre bien écrit, où si l’on rie, c’est soit d’un rire jaune, soit d’un ricanement négligeant. Si vous ouvrez quand même ce livre, et que vous êtes dans le deuxième cas, et bien « tant pipi ». Et s’il vous dérange, et vous rend triste, c’est que vous êtes encore humain, plus que vous ne le pensiez... mais qui a envie d'être triste ?

Le Géant de Kaillass (suivi de) La fête du cochon

Le géant de Kaillass, situé en 1877 dans un petit village d’Autriche, raconte l’histoire d’un géant au grand cœur, exclu du chœur des Petits Chanteurs en raison de sa taille. Lorsqu’un cirque (assez modeste) arrive au village, le géant tombe éperdument amoureux d’une toute petite femme. Mais le tailleur du village, qui a le sens des affaires, l’entraîne à sa suite dans toute l’Europe. Le géant y sera présenté à tout le gratin, avant de revenir, le cœur toujours battant, à Kaillass, où il mourra – pour la plus grande prospérité du village, qui verra désormais affluer les touristes sur la tombe du célèbre géant. Cupidité d’un côté, naïveté de l’autre. Manipulation/manipulé. C’est toujours celui qui est différent qui est, au mieux, montré du doigt, et au pire, sacrifié.

Sur un thème très voisin, La fête du cochon, écrite en 1971, trente ans plus tôt, est une pièce saisissante. Plus sociale et politique, elle développe sur une histoire symbolique (quoique, c’est peut-être possible après tout) les thèmes de la différence, de la violence, et du pouvoir des notables. L’intrigue, très simple, est la suivante : dans une ferme autrichienne, Valentin, le fils aîné, ne parle plus depuis quelques mois. Il couine comme un cochon. Alors, tout est bon pour l’obliger à parler : insultes, coups, tortures. S’il couine, c’est qu’il est un cochon, non ? Alors, traitons-le comme tel : donnons-lui de la pâtée aux cochons, et puis… saignons-le, si vraiment il ne se décide pas à re-parler. Une pièce très engagée, violente, horrible et amère, mais, paradoxalement, « tonique » pour le lecteur ou le spectateur, qui ne risque pas de l’oublier.

Je ne connaissais pas Peter Turrini, né en Carinthie (Autriche) en 1944. Il me semble, au vu surtout de La fête du cochon, qu’on pourrait le rapprocher du mouvement des "Young Men in Anger" (les jeunes hommes en colère), ces dramaturges anglais des années 70, très engagés socialement et politiquement.

Ces deux pièces sont du vrai théâtre : j’entends par là que le texte, extrêmement fort, véhicule aussi des images mentales très vivaces. On n’a qu’une envie, c’est de les voir montées sur une scène française. Faites-les lire autour de vous, passez-les à vos amis, c’est de la grande littérature.

François Phuoc, métisse

Bâ vit au début du XXe siècle dans la province d'Annam. Il est le fils de Mlle Binh et d'un blanc, rappelé en France par l'administration, et qui de plus est déjà marié à une Française. Métisse, Bâ n'est de nulle part. Quand Jean Méneault, un ami de son père, est nommé définitivement à Tourane, la vie de Bâ change : Jean avait promis au père de Bâ de veiller sur l'enfant. Il fait donc venir Mlle Binh et son fils auprès de lui. Bâ, devenu François après son baptême, reçoit l'éducation d'un blanc. Il adore " oncle Jean ", qui le lui rend bien. Mlle Binh, sa mère, en revanche, lui devient de plus en plus étrangère : l'instruction qu'il reçoit sépare l'enfant de sa mère. À la mort d'" oncle Jean ", François part étudier la médecine en France. Solitaire, il se lie d'amitié avec un autre étudiant - et retrouve par hasard son père biologique dans des circonstances dramatiques, dignes des romans-feuilletons du début du siècle dernier. Ce curieux roman a un côté " exotique ", décalé, très moralisant. On se demande quand il a été écrit, tant le style et la trame paraissent vieillots. Le livre se lit facilement, mais se situe aux antipodes de la littérature actuelle. Il est touchant, comme objet littéraire un peu " à part ". Ce qui ne signifie pas qu'il soit sans valeur..

Les Fleurs Bleues

Résumé : Cidrolin habite sur une péniche, il rêve, il rêve d’un Duc le Duc d’Auge qui lui….ben rêve aussi ; mais lui rêve de Cidrolin. Cidrolin reste toute la journée sur sa péniche à boire de l’essence de fenouil. Le Duc d’Auge, lui, voyage dans le temps…Il se brouille avec Saint Louis, puis tente de défendre son ami l’ignoble Gilles de Ray compagnon d’armes de Jeanne la bonne Lorraine qu’Anglois brûlèrent à Rouen…Heureusement, que ses deux chevaux Stephe et Stene sont là pour l’aider, pour lui faire la conversation, et oui les chevals parlent…
Avis : Bref un livre qu’il est très dur de résumer, mais si vous voulez savoir pourquoi on écrit des chevals et non pas des chevaus, ou même des chevaux ; eh bien lisez ce roman drôle, où les calembours côtoient les contrepètrie et autres jeux de mots ainsi que des plagiats des plus grands écrivains de la Littérature Française….mais au fait savez-vous pourquoi Cidrolin habite au 21 ?? Parce que c’est un as………..

Le Couperet

Burke Devore, la cinquantaine, a été licencié il y a quelques mois…Il recherche désespérément du travail envoyant CV sur CV, passant entretien sur entretien : en vain. Comment faire pour retrouver un poste équivalent dans une entreprise de papeterie ? Simple : se procurer les CV de tous ceux qui ont un meilleur CV que lui et les supprimer un par un ; ensuite ? Eh bien tuer une personne qui occupe pour le moment votre futur boulot…Mais est-ce si simple que cela ?

Le Chevalier Alouette

La collection Alter ego est construite sur le principe de l'autobiographie fictive. Hubert Haddad joue le jeu et s'invente donc l'enfance d'un orphelin, né sous l'Ancien régime, qui, par amour, se fait anoblir en pleine Révolution et disparaît mystérieusement vers l'âge de quinze ans. On le voit tour à tour valet de ferme, compagnon de bohémiens, espion d'une bande de brigands, mais toujours chef de la confrérie des Quart-Jambes qui regroupe les enfants maltraités du pays. Récit d'aventures, ce roman est aussi celui de l'asservissement et de la misère noire des enfants pauvres de cette époque. Si la trame et le propos sont simples, l'extrême richesse de la langue employée, l'emploi de mots rares et la syntaxe particulièrement soignée en font un livre à recommander aux aînés.

L'Aliéniste

Face à des crimes atroces d'adolescents, une équipe composée de Théodore Roosevelt (pas encore président), d'un journaliste du Times et d'un aliéniste (spécialiste des maladies mentales) se bat pour élucider l'énigme, mais aussi pour faire accepter de nouvelles techniques révolutionnaires en matière d'investigation.

N.B. : Pas de temps morts dans cette enquête début de siècle !!! De plus, l'ambiance est parfaitement rendue historiquement parlant. Très agréable à lire. Personnages très bien campés et attachants. Fil rouge psychologique "alléchant" pour les "amoureux" du genre. Bref, j'ai aimé et vous suggère la suite avec "L'ange des ténèbres" où une mère semble massacrer ses enfants...